L’Heptacodium miconioides
Un nom barbare pour un si joli et attachant arbuste ! Je ne me souviens plus comment je l’ai découvert, sûrement à la suite de mes nombreuses lectures, mais celui-ci me paraissait intéressant et curieux. Curieux par son feuillage (caduc) et sa façon de pousser, et intéressant pour sa floraison tardive et parfumée ! Lorsque ses camarades se fanent, lui, attire toute son attention avec ses jolies petites fleurs blanches délicieusement parfumées… elles arrivent de la fin août à octobre-novembre pour laisser, à la fin de la floraison, des calices rosés visibles, semblables à ceux de l’Abelia, est tout aussi décoratif qu’une floraison, faisant durer le plaisir…
Pour ne rien gâcher au tableau, son écorce claire, très décorative, se desquame (écorce qui se détache) : il est donc intéressant de dégager le tronc une fois l’arbuste bien développé.
De plus, il s’accommode fort bien de nos sols calcaires, donc pas d’inquiétude car il a peu d’exigences concernant le sol.
Vous l’aurez compris, autant d’atouts pour un seul et même arbuste méritent qu’on le plante en isolé, avec un groupe d’arbres à belles écorces par exemple, ou bien intégré dans un massif, mais il doit rester l’élément clé.
Du haut de ses 4 mètres une fois adulte, il saura vous surprendre au fil des saisons, et vous ne serez pas déçu !
Ce sont ici des photos de mon Heptacodium âgé de 3 ans, mais j’invite tous les curieux à voir plus de photos sur internet, dont des sujets plus âgés pour vous donner une idée de l’arbuste adulte qu’il deviendra.
Amélie
Komentarze